J’ai obtenu bac S à St Nazaire (44), puis j’ai fait une année de prépa intégrée en biologie à Paris avant de continuer en licence de biologie-biochimie dont une L3 passée en échange au Québec. J’ai ensuite rejoint le master Neurosciences de Strasbourg avant de commencer il y a 2 ans déjà ma thèse.
Je cherche à comprendre les mécanismes qui régulent la reproduction saisonnière chez les rongeurs. C’est-à-dire, comment les saisons changent l’expression de certaines protéines dans le cerveau et comment ces protéines agissent ensuite pour moduler la reproduction de l’animal. Cette régulation permet à chaque espèce de se reproduire au bon moment pour avoir les petits au printemps, le moment le plus propice à leur survie.
Chercher. La recherche porte bien son nom, pour comprendre des mécanismes on doit se creuser les méninges et faire marcher ses neurones. Trouver des solutions pour dépasser les obstacles que l’on rencontre (bien souvent). C’est très stimulant d’être toujours dans le challenge et la découverte et quand on obtient un résultat important, attendu ou non, là, c’est que du bonheur !
J’aime beaucoup enseigner, transmettre des connaissances et essayer aussi de transmettre ma passion pour la Science. Un chercheur ne devrait pas rester enfermer dans son laboratoire, au contraire, je pense que c’est important de partager notre expérience. Même si ce contact avec les lycéens ne suscitera peut-être pas de grandes vocations chez eux, j’aimerais au moins leur donner un peu envie de faire de la science et leur montrer que tout ce qu’il faut pour ça, c’est se lancer.
Lancez-vous. Il ne faut pas avoir peur d’oser faire quelque chose qui vous plaît, même si on se trompe, on peut toujours recommencer et faire autre chose. Sinon les bonnes vieilles listes de pour et contre, ça marche toujours.